Il s'agit à partir du travail d’écriture d'Aristide Tarnagda de rendre ces mémoires vivantes à travers un parcours artistique dont la problématique sera « Présence /Absence », un travail « sur ce qui a été, sur ce qui reste et sur ce qu'on en fait ».
Cette résidence s'interrogera sur le rôle que peut jouer chaque discipline artistique pour offrir un autre regard sur ces mémoires d'Usine, leur rendre une seconde vie dans ces lieux qui, autrefois si vivants, sont aujourd'hui devenus presques désertiques.
Nous avons fait un appel à projets et plusieurs artistes des vidéastes et artistes issus du spectacle vivant (formes animées et théâtre), des plasticiens sonores.
“Il s'agit d'explorer l'Outil abandonné et la matière qui l'habite pour faire naitre de nouveaux personnages et de nouveaux espaces en quête d'existence”
La mise en espace visuelle au travers d’images, de vidéos, de photos redonnera vie à cette mémoire des lieux, des espaces sous forme de parcours intérieur/extérieur. Ces espaces qui accueillaient presque 700 ouvriers et qui sont devenus fantomatiques. Les artistes proposeront d'offrir leur regard, celui d'une nouvelle génération sur ces lieux fortement symboliques et les replacer dans le présent, comment ressentir ces espaces devenus étrangers... Ces espaces pourront être investis par les comédiens-lecteurs lors de la sortie de résidence.
Un travail autour des sons/bruits « imposés » aux travailleurs de l'usine sera étudié. Une observation sonore est prévue dans les usines Job à Saint-Girons ».
Equipe : Françoise Robe (collectif Ossila), Arnaud Romet (Cie Iatus), Main d'oeuvre et cie
